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Développer notre imaginaire, armé·es d'une bonne compréhension de ce que nous souhaitons changer et pourquoi, à l'aide d'alternatives ancrées dans le réel, qui se situent souvent dans des interstices difficilement descriptibles, loin des récits parfois totalisants des utopies.

Entreprendre est un mot très connoté : beaucoup y entendent start-ups faussement cool et déconnectées de la réalité, grandes entreprises destructrices du vivant et de l'humain.

Et pourtant, de nombreux collectifs, généralement peu médiatisés, montrent qu'entreprendre peut aussi consister à donner vie à des espaces de liberté, d'expérimentation et d'action qui préfigurent et construisent le monde que nous voulons voir advenir.

Quelles sont les caractéristiques de cette deuxième catégorie d'entreprises, que l'on souhaiterait beaucoup plus nombreuses ? J'ai tenté d'en esquisser le portrait ici.

Questionner l'entrepreneuriat peut également mener à questionner le type de transaction que nous construisons entre client et fournisseur. J'évoque ici neuf pistes de tarification alternative pour penser différemment cette transaction.

Il devient difficilement contestable qu'une réduction nette de l'activité économique, et notamment industrielle et extractive, est nécessaire si nous voulons sortir de la logique de destruction du vivant dans laquelle nous sommes engagés. Un entrepreneuriat du démantèlement devient donc nécessaire, et qui semble difficile à imaginer tant tout notre imaginaire collectif nous pousse vers la croissance. Alors, comment bien démanteler ? Pistes à explorer ici.

Bio-ingénieur de formation, je me questionne depuis plusieurs années sur quel rôle peuvent avoir les ingénieur·es, dans une société qui semble saturée de technologie, et dans laquelle cette dernière semble jouer un rôle déterminant dans la destruction du vivant.

Après avoir rencontré d'inspirant·es collègues en Belgique dans le groupe Ingénieur·es en transition, animé par Hilario Saenz Palomeque, j'ai ainsi rejoint le réseau Ingénieurs Engagés et co-créé un groupe local autour de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) en 2018, avec Julie Scotton.

Dans ce groupe, à défaut de réussir à peser significativement dans le contenu des formations à l'EPFL, nous avons commencé des auto-formations à l'ingénierie engagée. Nous y avons parlé de low-tech, en théorie comme en pratique (agriculture, habitat), d'ingénierie décroissante, d'automatisation, ou encore de nucléaire, et même de propriété privée.

Avec Thomas Bernardi et l'association Ping, nous avons exploré ensemble

Mentionné dans des articles :

  • Le vivant, un réservoir de créativité ?, un interview par Sam et Marie dans leur podcast Scienceopolis, avril 2021.
  • "Comment bien démanteler", intervention dans la webradio de Ping, 2020.
  • Interview à Sun Radio sur le programme agriculture urbaine & fablab avec Ping, 15 novembre 2017.
  • Émission sur le libre de Radio Campus Bruxelles (2015)
    • Présentation de FoAM.
    • POC21
    • Festival D (?)
  • Intervention dans l'émission “la tête dans le flux”, sur le sujet de l'omniprésence numérique, animée par Thomas Bernardi de Ping, avec Océane Peisey, novembre 2014.
  • Interview par Paul Granjon, artiste spécialisé dans la co-évolution homme-machine, juillet 2014.
  • michka/publications.1620636089.txt.gz
  • Last modified: 2021-05-10 08:41
  • by michka