Tentatives de synthèse

Recherche, éducation, innovation.

Expérimentation, transmission.

S'inspirer du vivant, et l'intégrer au cœur des technologies accessibles et soutenables que sont les low-techs. Mettre en commun nos connaissances et développer ensemble les outils dont nous avons besoin, en tant que concerné·es.

Ma recherche se structure autour de plusieurs axes :

Biomimétisme: s'inspirer du vivant

Low-tech: développer des (bio)technologies appropriées, à savoir des technologies porteuses d'autonomie, basées sur des déchets et des matériaux de récupération, dont la fabrication est largement accessible, et qui s'appuient sur le vivant.

Research & Develop It Together: mettre en commun nos connaissances, et développer ensemble les outils dont nous avons besoin.

Entreprendre autrement: expérimenter des formes d'entrepreneuriat

Art & science: inviter les artistes à s'inspirer des connaissances scientifiques, et inviter les scientifiques à créer.

  • Rayer ce qui est mentionné dans les pages ateliers, conférences et autres pages listées en tête de la page explorations… et intégrer de ces listes ce qui n'est pas encore intégré dans cette page.
  • Rédiger la section “Développer des technologies appropriées” »> il y a sans doute encore un peu de ménage à faire entre la section développer des technologies appropriées, le volet d'auto-formation à l'ingénierie engagée et les projets plus participatifs comme la Fraise »> à voir comment bien articuler tout ça.
  • Ce serait intéressant d'essayer de repasser le CV en revue, et de remettre les trucs moins obvious dans ce portfolio, genre la CSAW, le CFI, etc.

Dès 2010, en 3ème année d'école d'ingénieurs, je m'intéresse au biomimétisme, et oriente la fin de mon cursus dans cette direction.

Mini-mémoire "Biomimétisme et écologie industrielle"

Je consacre, en première année de master, un mini-mémoire sur les points de convergence et de divergence entre écologie industrielle et biomimétisme, sous la direction de Théodore Besson et Suren Erkman.

Mémoire et projet de master sur le biomimétisme

Je consacre ensuite mon projet de master à la définition d'une méthode d'éco-conception par le biomimétisme, en collaboration avec le designer Guillian Graves.

En complément de nos mémoires respectifs, nous rédigeons, avec Guillian Graves, "Versus ?", un carnet de recherche croisé, présentant notre recherche selon nos deux perspectives de designer et bio-ingénieur.

Nautile, une bouilloire bio-inspirée éco-conçue

Nous avons construit notre méthode de conception autour de l'éco-conception bio-inspirée d'une bouilloire électrique, et avons ainsi imaginé la bouilloire Nautile, une bouilloire bio-inspirée éco-conçue.

Pour en savoir plus sur le mode de fonctionnement de cette bouilloire, vous pouvez vous référer à cette courte vidéo de la série Nature = Futur dédiée au biomimétisme.

Nous avons également raconté un peu plus en détails la conception de cette bouilloire lors de la conférence TEDx à Lille, en février 2015.

Ce projet a également été sélectionné pour la résidence Proof Of Concept (POC21), qui s'est déroulée au château de Millemont en marge de la COP21.

Nous avons tenté, dans le cadre des cinq semaines de cette résidence, de pousser plus loin le développement et la commercialisation de cette bouilloire, avec le soutien des designers Chloé Lequette et Mikhaël Pommier.

A cette occasion, Nautile a été mentionnée dans les revues Industrie et technologies, l'Usine Nouvelle ou encore Wired.

Après cinq semaines d'études sur la faisabilité technique et financière du projet, nous avons décidé de ne pas poursuivre plus loin le développement et la commercialisation de cette bouilloire pour l'instant.

Un documentaire relate l'expérience de POC21 et des douze projets soutenus, parmi lesquels notre bouilloire Nautile. L'enregistrement de la table-ronde de clôture à laquelle nous avons participé avec deux autres projets est également accessible. Par ailleurs, le rapport final et la websérie consacré à POC21 vous donneront de plus amples détails.

La bouilloire Nautile fait partie de l'exposition permanente "Bio-inspirée" de la cité des sciences et de l'industrie de Paris-la-Villette.

Elle a également été exposée dans l'exposition "Demain, c'est aujourd'hui", sous la direction de Claire Fayolle, à la biennale de design de Saint-Etienne au printemps 2013.

Elle a aussi été exposée dans l'exposition "Design, escales bretonnes" dirigée par les Ronan et Erwann Bouroullec, à Quimperlé, en 2019, comme le rapporte cet article d'Ouest France.

Les étudiant·es en ingénierie et en sciences politiques du groupe Think What Matters, qui ont produit une petite vidéo sur Nautile en mars 2021.

Autres produits bio-inspirés éco-conçus

Avec les designers Guillian Graves, Chloé Lequette et Mikhaël Pommier, réuni·es au sein du collectif Enzyme & Co, nous avons réalisé plusieurs projets de conception de produits, sur la base de la méthode imaginée pour Nautile.

Nous avons appliqué des variantes de cette méthode, constamment mise à jour et enrichie, au service de plusieurs autres produits de grande consommation, tel que la paire de tong **Eti'Ori**. Vous trouverez aussi plus de détails sur la conception de ces tongs sur le site de l'agence Big Bang Project.

Nous avons également produit des carnets d'idées pour réinventer les objets et usages autour de l'éponge et du papier toilette.

Enfin, nous avons également réalisé un carnet d'idées de produits et services liés à l'amélioration de la biodiversité en milieu urbain.

Ces trois projets ont été réalisés pour des entrepreneur·es indépendant·es.

Notre pratique a donc consisté à produire principalement des objets-concepts, des pistes de réflexion pour ouvrir l'imaginaire de ce que pourraient devenir nos objets du quotidien dans un monde bio-inspiré.

Conférences "Biomimétisme"

Je donne régulièrement des conférence sur le biomimétisme, son potentiel et ses enjeux.

Une telle conférence a par exemple été donnée à la maison régionale de l'innovation en Bourgogne de Dijon, devant un parterre d'entrepreneurs et de professionnels de l'innovation en ouverture de l'exposition “Demain est déjà dans la nature ! Quand la technologie s’inspire du vivant».

J'ai également été invité sur le podcast Scienceopolis de Samuel Van Gele et Marie Riegnier-Tayar pour présenter ma vision engagée du biomimétisme.

Nous donnons également régulièrement des conférences à deux voix avec le designer Guillian Graves, durant lesquelles nous revenons, après une introduction générale sur le biomimétisme, sur la conception de notre bouilloire bio-inspirée Nautile, et d'autres travaux ultérieurs alliant design, biologie et ingénierie.

Nous avons Design & bio-ingénierie|présenté nos travaux, en particulier notre carnet de recherche croisé Versus aux chercheur·euses de l'ENSCI-les-Ateliers participant au séminaire “Design, sciences et représentations” en 2013.

Nous avons ainsi présenté nos travaux à Senlis, dans le cadre de la Fête de la Science, auprès du grand public, ainsi qu'auprès des trois lycées de la ville, en 2014 puis en 2016.

A la suite de notre conférence TEDx présentant rapidement Nautile et notre méthode de conception, nous avons été invité·es à présenter notre démarche dans la rubrique “Les idées changent le monde” sur la chaîne de télévision locale lilloise Wéo.

Nous avons été interviewés par la designer Silvia Friedriksson en marge de notre conférence aux rencontres de la transition, organisées par l'EESAB en avril 2015.

Nous avons présenté à deux reprises nos travaux aux étudiant·es au profil hautement interdisciplinaire du master Prospective, Innovation, Disruption du Centre Michel Serres du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) de Paris.

Nous avons également présenté nos travaux à un parterre d'étudiant·es et de professionnels en art contemporain dans le cadre de la troisième édition du séminaire "la réticulation du vivant" au Studio national des arts contemporains Le Fresnoy, en région lilloise.

Vous trouverez ici un enregistrement de la présentation de nos à des chercheur·euses en design dans le cadre du séminaire Forumidable sur le thème "Ecritures de création/Pratiques de recherche", à l'Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle (ENSCI-les ateliers).

Enfin, nous avons présenté nos travaux à des représentant·es de l'industrie biomédicale et pharmaceutique dans le cadre des “rendez-vous AMGEN”, organisés par l'agence Buzz.

Nous avons également donné une conférence à deux voix avec la designer, illustratrice et biophile Chloé Lequette sur le biomimétisme, sa mise en pratique, son potentiel et ses limites. Cette conférence a été donnée dans le cadre des portes ouvertes du centre écologique de Terre Vivante à Mens (38).

Ateliers "Initiation au biomimétisme"

Les ateliers “Biomimétisme” vise à initier les participant·es à la pratique du biomimétisme sur un temps court. A partir d'un problème identifié, comment interroger le vivant et s'en inspirer pour imaginer des pistes de solutions ? Ces ateliers s'adressent autant à des étudiant·es en formation créative ou scientifique, qu'à des professionnels, ou au grand public.

Ainsi, les lycéen·nes préparant leurs épreuves de baccalauréat avec l'association Paris Montagne, ont imaginé leurs premiers objets bio-inspirés en une heure, dans un format co-animé avec le designer Guillian Graves.

Avec les designer Guillian Graves, Chloé Lequette et Mikhaël Pommier, mous avons également initié le public des Biomim'Expo 2016 et 2017 au biomimétisme en une heure et demie, avec un format s'appuyant sur les connaissances biologiques préliminaires des participant·es.

Avec Guillian Graves, nous avons également initié les étudiant·es de l'école supérieure des arts de Saint Luc à Liège (Belgique) au biomimétisme en une demie-journée. Après un exposé introductif, les étudiant·es ont mis en pratique la démarche biomimétique en utilisant l'outil AskNature.

En marge de la conférence pour le climat de Paris en 2015 (COP21), le public a également pu se familiariser avec la méthodologie biomimétique en réinventant notre bouilloire Nautile, le temps d'une demie-journée co-animée avec le designer Guillian Graves, dans le cadre de notre participation **à la résidence POC21**.

Avec la designer Chloé Lequette, nous avons également initié les partenaires locaux (entrepreneur·es, membres d'associations, élu·es locaux·les) du projet de biomimétisme territorial Biotope de Terre Vivante à Mens (Isère). Illes ont ainsi pu découvrir, en une demie-journée cette méthode, qui nous invite à chercher des solutions à des problématiques complexes hors de nos schémas mentaux habituels.

Deux groupes de professeur·es en collège ont respectivement réinventé et fait l'ingénierie inversée de la bouilloire Nautile dans le cadre d'une formation au biomimétisme dans un cadre pédagogique donnée par la Maison pour la Science en Alsace. Cette demie-journée de formation, qui s'est déroulée en mars 2019, s'est conclue par une discussion sur le potentiel et les limites du biomimétisme.

Formation "Biomimétisme"

Les formations “Biomimétisme” visent à transmettre notre méthode de conception bio-inspirée, par la pratique, et sur un temps plus long que les ateliers.

Chaque année depuis 2015, nous formons ainsi les étudiant·es en master “design de la transition” de l'Ecole Européenne d'Arts de Bretagne (EESAB) à Brest à notre méthode de conception. Après un exposé introductif sur nos travaux, les étudiant·es pratiquent, en six à douze jours de formation, les principales étapes de notre méthodologie. Nous travaillons autant sur leurs sujets de recherche individuels que sur des sujets communs, comme le quotidien sur l'île d'Ouessant, la vie de l'Atelier Z, tiers lieux de Névez (Finistère), ou encore des objets-prétextes du quotidien, analogues à la bouilloire qui a inspiré Nautile.

Dans le cadre de cette formation, nous avons également travaillé avec des équipes multi-disciplinaires, alliant les designer de l'EESAB à des électronicien·nes et des biologistes de l'Université de Bretagne Occidentale (UBO), autour de l'UBO Open Factory.

En 2016-2017, nous avons également donné une variante de cette formation dans le cadre du diplôme universitaire “Design your life” dirigé par l'UBO Open Factory, à destination des professionnels souhaitant se reconvertir dans l'environnement collaboratif et entrepreneurial gravitant autour des fablabs.

Au printemps 2016, nous avons également formé les étudiant·es en diplôme de création industrielle à l'Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielles (ENSCI-les Ateliers), à travers un format de studio expérimental dédié aux biomatériaux et aux bioprocédés. Dans le cadre de ce studio, les étudiant·es se sont approprié les techniques de culture de la colonie symbiotique de levure et de bactéries de kombucha. Inspiré·es par les présentations d'Emmanuel Poisson-Quinton venu présenter les matériaux biocomposites, et par Charleyne Terry et Sabrina Maroc, du projet OpenBioFabrics, les étudiant·es ont ensuite créé des dispositifs démontrant les diverses applications potentielles de ce matériau.

Les explorations liées à la conception de Nautile m'ont posé beaucoup de questions sur ce qui rend une technologie souhaitable, accessible à tou·tes, et écologiquement soutenable.

J'ai depuis creusé ces questions d'avantage, notamment à travers l'exploration de (bio)technologies ayant, à mon sens, un potentiel au regard des trois dimensions citées.

Proche des low-techs, ces technologies pourraient également être qualifiées d'appropriées, en écho au travail de l'économiste Ernst Schumacher, auteur de 'Small is beautiful'.

Projet "P2P Food Lab"

En 2013, Peter Hanappe, du Sony Computer Science lab, m'a proposé de travailler avec lui sur un projet de réseau social autour de l'alimentation, intitulé P2P Food lab.

Ce projet proposait de distribuer des petites serres, des graines et des connaissances à tout un chacun pour qu'ille puisse devenir producteur d'une partie de son alimentation.

Les serres seraient équipées de capteurs pour générer des données sur les conditions propices au bon développement des espèces cultivées, dans une démarche de sciences citoyenne.

D'autres infrastructures, comme des grainothèques, des composteurs, des frigos et des jardins partagés, seraient accessible via la plateforme de P2P Food lab, et participerait à faciliter les échanges, des graines et de la terre aux plats cuisinés.

Peter Hanappe étant un grand adepte de la culture libre, ce projet a été pour moi l'occasion de découvrir cet univers enthousiasmant.

Projet "BioTherm"

Dans la continuité de la quête d'autonomie du mouvement “do-it yourself”, pourquoi ne pas essayer de fabriquer nous-mêmes nos composants électroniques ?

Pour beaucoup d'électronicien·nes fabriquant leurs circuits eux-mêmes, c'est au composant que s'arrête l'autonomie.

De plus, les conditions d'extraction des matériaux et de fabrication des composants sont souvent loin d'être socialement souhaitables et écologiquement soutenables.

La miniaturisation de ces composants rend leur fabrication difficile hors des procédés industriels. Les promesses de l'électronique imprimée peuvent laisser imaginer une possibilité de réaliser soi-même des composants dans des ateliers de bricolage partagés. Mais il se pourrait aussi que le vivant puisse nous aider.

Lors de mon passage au Sony Computer Science Laboratory, en 2013, nous avons étudié, avec Peter Hanappe, la possibilité de réaliser un capteur de température dont le matériau serait bio-sourcé, et pourrait être fabriqué par des non-spécialistes.

Inspirés par les travaux du chercheur autrichien Mihai Irimia-Vladu, nous avons ainsi exploré le caractère semi-conducteur de différents matériaux comme le béta-carotène, l'indigo et la mélanine.

Nous avons fabriqué notre propre boîte à gants pour réaliser ces tests sans oxygène, celui-ci neutralisant les propriétés semi-conductrices du béta-carotène et de l'indigo.

Nous nous sommes concentré·es sur la mélanine, dont la variation de résistance changeait le plus avec la plage de température qui nous intéressait (température de l'air ambiant dans la petite serre du projet P2P Food Lab).

Après avoir réalisé un premier prototype, nous avons tenté de cultiver la levure Kluyveromyces Marxianus, issue du consortium bactérien du kéfir de lait. Ce champignon produit une mélanine proche de celle que nous avions testée.

L'extrait issu de notre première culture test n'a pas démontré de propriétés semi-conductrices.

De prochaines expériences seraient à prévoir pour améliorer notre protocole de culture de Kluyveromyces Marxianus, et surtout le protocole d'extraction et de purification de la mélanine.

Ce projet a reçu le prix “Maker of Merit” lors de la Maker Faire: European edition de Rome en octobre 2013.

Ce projet a été hébergé au biohackerspace parisien la Paillasse, qui était alors localisé dans une cave d'un bâtiment désaffecté de Réseaux Ferrés de France à Vitry-sur-Seine.

Projet "Supercondensateurs"

Lors de ma résidence Transiency à FoAM, j'ai eu la joie de recevoir, en juin 2014, la visite de l'artiste Paul Granjon, avec qui nous avons expérimenté la fabrication de supercondensateurs à partir de déchets électroniques, en particulier des batteries d'imprimante défectueuses.

Nous avons abondamment documenté ce projet.

Paul m'a également interviewé à l'occasion de sa visite.

Mini-projet "Dynamo moteur d'imprimante"

Lors du Summerlab 2014, en du 7 au 11 juillet, à Nantes, nous avons bricolé, avec Matthieu Gonnet, une dynamo à manivelle fabriquée à partir d'un moteur d'imprimante.

Projet "Géosmine"

J'ai exploré, entre 2014 et 2017, la technologie des piles à bactéries. Cette technologie vise à collecter l'électricité produite par des bactéries privées d'oxygène.

L'objectif de cette exploration était de réaliser les piles les plus simples et productives possibles, à partir de déchets.

Amorcée en 2014 avec Matthieu Gonnet, lors du Summerlab de Nantes, cette exploration a pris la forme de plusieurs expériences de prototypage à Nantes, Bruxelles et Marseille.

Elle s'est poursuivie par une expérience de prototypage dans le cadre de la résidence POC21.

A partir de 2016, cette exploration s'est poursuivie avec l'artiste Paul Granjon, avec plusieurs expériences de prototypage menées à Cardiff.

A ce jour, la dernière étape de cette exploration, a été la réalisation, en grande partie par Paul, de l'installation Power of the Mud, un robot-paresseux alimenté exclusivement par des piles à bactérie au design résolument simple et néanmoins suffisamment efficace.

Cette exploration a été abondamment documentée.

Elle a ouvert de nombreuses questions sur des installations électroniques à basse énergie, avec des composants de récupération : comment créer de petits circuits électroniques simple, dans une optique de sobriété matérielle et énergétique ?

En particulier, nous avons ainsi exploré le circuit du voleur de joules, un circuit permettant d'utiliser toute l'énergie contenue dans une pile en compensant la perte de tension par une réduction du courant.

Cette exploration a également donné lieu à des ateliers de recherche et développement ouverts à tou·tes, sans pré-requis scientifique particulier.

La géosmine est le composé qui donne son odeur caractéristique à la terre après la pluie.

Projet "Edible Wall"

La nitrification est un processus permettant de transformer l'azote contenu dans l'urine humaine en nitrates, utile à la culture des plantes.

En 2015, nous avons exploré, avec Alexandre Florin, la réalisation d'un réacteur de nitrification simple et accessible à tou·tes.

L'objectif était de produire un réacteur capable d'alimenter en nitrates un mur végétalisé sur substrat de laine de roche.

Ce projet a été documenté sur le wiki d'Hackuarium, le biohackerspace de la région lausannoise, qui nous a accueilli pour ce projet, commandité par l'entreprise ESTEE.

Conférences

  • Table ronde Web2Day.

J'ai aussi présenté mes travaux en lien avec le biomimétisme et l'engagement qui les sous-tend aux étudiant·es de l'Université Technologique de Compiègne (UTC), à l'invitation de l'association Mycélium dédiée au biomimétisme.

Je partage régulièrement mon parcours d'exploration au service de l'écologie, aux interstices de la biologie, de l'ingénierie, du design, et de l'art.

Je l'ai aussi présenté aux étudiant·es de deuxième et troisième année de la (fabuleuse) licence “Humanités et technologies” de l'Université Technologique de Compiègne, qui, après une formation solide en histoire de techniques, et de fortes capacités d'analyse de ce que peut ou ne peut pas la technologie au service de la société, ont parfois bien de la peine à se projeter dans leur rôle de futur·es ingénieur·es. J'avais donc intitulé mon exposé “Trouver sa voie”.

J'ai également été invité par la maison d'édition Bayard, dans le cadre de la journée d'inspiration OpenBayard à destination de leurs employés, à présenter un exposé “Pour un biomimétisme engagé”, mélangeant des éléments de mon parcours et des travaux, personnes et idées qui m'inspirent.

Bio-ingénieur de formation, je me questionne depuis plusieurs années sur quel rôle peuvent avoir les ingénieur·es, dans une société qui semble saturée de technologie, et dans laquelle cette dernière semble jouer un rôle déterminant dans la destruction du vivant.

J'ai rencontré d'inspirant·es collègues en Belgique dans le groupe Ingénieur·es en transition en 2014, animé par Hilario Saenz Palomeque.

En septembre 2016, j'ai été invité en tant qu'expert invité dans l'unité de projet des étudiant·es en troisième année de licence “Humanités et technologie” de l'Université Technologique de Compiègne (UTC). Après avoir proposé trois sujets, a été retenu celui de la création d'une antenne locale du mouvement des villes en transition à Compiègne. Les étudiant·es ont démontré une analyse fine et extrêmement mature du mouvement, de ses limites, et de son potentiel. C'est avec grand plaisir que je les ai conseillé dans certains de leurs choix stratégiques. Ce cours a ensuite donné naissance à l'association Compiègne en Transition.

En juin 2018, j'ai conçu et animé un atelier autour de l'engagement en ingénierie pour l'association Compiègne en Transition.

En septembre 2018, j'ai ainsi rejoint le réseau Ingénieurs Engagés en co-créant un groupe local autour de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), avec Julie Scotton.

Dans ce groupe, à défaut de réussir à peser significativement dans le contenu des formations à l'EPFL, nous avons commencé des auto-formations à l'ingénierie engagée.

Nous y avons parlé de low-tech, en théorie comme en pratique (agriculture, habitat), d'ingénierie décroissante, d'automatisation, ou encore de nucléaire, et même de propriété privée.

Voici les notes collectées lors de ces événements au sujet de l'agriculture low-tech, de l'ingénierie décroissante, ou encore de l'habitat low-tech.

Un des rôles de ces ingénieur·es engagé·es peut être le rôle de facilitateur de recherche (et/ou R&D) autonome, présenté ci-dessous.

Ateliers de recherche et développement "Pile à bactéries"

Les ateliers “Pile à bactéries” permettent, en une demie-journée, de mettre les mains dans la boue en réalisant un objet produisant de l'énergie, à partir de déchets et de micro-organismes accessibles dans notre environnement proche.

Le 13 novembre 2014, de 14h à 17h, les médiateur·ices scientifiques participant aux journées 2 Days Up du Centre National des Arts et Métiers (CNAM) de Nantes ont ainsi pu se familiariser à un format de médiation basé sur la biologie, et sans numérique organisé par l'association Ping, au sein des fablabs. Un compte-rendu de l'atelier est disponible sur le wiki Fablabo ainsi que dans la documentation du jour à Plateforme C.

Les participant·es aux portes ouvertes du centre écologique de Terre Vivante à Mens (38) ont pu découvrir cette technique méconnue de production énergétique, et discuter des enjeux énergétiques, de notre gestion des ressources et des déchets, et de notre rapport au vivant. Autant de sujets au coeur de leur projet Biotope, dédié au biomimétisme. Cet atelier a été co-animé avec la designer Chloé Lequette, qui en parle également sur son site.

Programme de recherche-action "Agriculture urbaine et fablab"

Avec Thomas Bernardi et l'association Ping, nous avons exploré ensemble en quoi les fablabs (ateliers partagés de fabrication numérique et manuelle) pouvaient servir une dynamique d'agriculture urbaine, et réciproquement.

Nous avons commencé par esquisser une vision de comment les deux champs pouvaient se croiser et rentrer en synergie.

Durant le Summerlab 2016, nous avons visité la friche du caillou, à Nantes, et imaginé comment incarner cette vision par des dispositifs concrets, comme en ont témoigné les participant·es ici, ici et ici.

Toujours durant le Summerlab 2016, nous avons animé un atelier avec les membres de l'association Ping, qui étaient mitigés quant à l'implantation du laboratoire de biologie dans leur fablab. Nous avons utilisé la méthode des six chapeaux, qui permet de mettre à plat tous les enjeux liés à un sujet de controverse en évitant que les différentes personnes qui y réfléchissent ne s'enferment dans une posture donnée (positive, négative, factuelle, émotionnelle, etc.) relative aux autres membres du groupe. Cet atelier est cité dans la vidéo récapitulative du Summerlab 2016.

Nous avons ensuite décidé de nous concentrer sur la conception et la réalisation d'un kit d'analyse du sol à destination des jardiniers urbains. Les sols urbains étant régulièrement pollués, le but était de permettre à celles et ceux qui souhaitent les cultiver de pouvoir analyser cette pollution, en vue de décider si/quoi/comment cultiver.

Nous avons donc conçu un atelier de recherche autonome, durant lequel un groupe de concerné·es (jardinier·es urbain·es, sans pré-requis scientifique particulier) allait chercher par elleux-mêmes comment réaliser ce kit d'analyse du sol.

En guise de mise en pratique, nous avons testé le pH du Jardin C, ancien atelier de peinture navale sur l'île de Nantes, avec diverses techniques (jus de chou rouge, bandelettes commerciales, pH-mètre).

Cet atelier a finalement vu se rassembler un public plutôt scientifiquement averti, et qui a permis principalement d'identifier l'ampleur de l'exploration et du travail nécessaire face à la complexité du sujet, comme j'en ai témoigné dans un retour d'expérience. Vous trouverez ici le fruit de nos recherches.

Face à la difficulté inattendue de traiter ce sujet hautement complexe, nous avons à nouveau exploré ensemble les diverses actions qui pourraient être entreprises à l'interface entre agriculture urbaine et fablab avec les intéressé·es de Ping et d'autres associations voisines.

Nous avons finalement répondu positivement à l'offre de spécialistes de la pollution du sol issu·es de l'université voisine, et avons organisé un second atelier durant lequel nous avons pu leur poser toutes nos questions, et tester certains de leurs outils et méthodes sur une exploitation maraîchère péri-urbaine.

Le kit, imaginé au départ comme un outil technique d'analyse du sol, est au final devenu un dépliant, mis en forme par Martin Barraud de l'Atelier Moins mais mieux, dont les jardinier·es peuvent s'emparer pour savoir comment procéder pour évaluer, et éventuellement analyser la pollution de leur sol. Cette publication a fait l'objet d'une soirée de présentation le 10 décembre 2018 aux locaux de l'association Ping.

Sun Radio m'a invité à présenter brièvement la démarche que nous avons mené avec Ping sur le sujet.

Cette démarche a été présentée par Julien Bellanger dans le cadre d'une journée dédiée aux recherche participatives à Plateforme C, fablab de Ping.

Cette démarche est une mise en pratique concrète de la vision présentée dans cette tribune pour le quotidien en ligne Reporterre, présentant un tiers-lieu fictif, “le lieu vivant”, dans lequel tout un chacun apprend à travailler avec le vivant pour répondre à ses besoins.

Un nouveau rôle pour les ingénieur·es et scientifiques professionnel·les

Le rôle des ingénieur·es et des scientifiques “professionnels” dans ce type de dispositif pourrait ainsi devenir le rôle d'un·e facilitateur·ice d'une démarche de recherche (et/ou conception, développement) porté·e par les concerné·es.

Ce rôle consisterait à “encapaciter” (empowerment) les concerné·es en les accompagnant dans le “comment ?” de la production de la connaissance et la conception/réalisation des dispositifs dont illes ont besoin.

Cette approche est esquissée dans le rapport "ingénierie et décroissance", ou encore magnifiquement incarnée par l'Atelier Paysan.

Rapport de stage "Artistes et ingénieurs : une symbiose possible ?

Je m'intéresse au croisement de la science et des arts dès 2010, lorsque je pars faire un stage d'observation d'une semaine au studio de cinéma d'animation à Folimage, en 2010, sous la direction du réalisateur Pierre-Luc Granjon.

Mon rapport de stage sera intitulé “Artistes et ingénieurs : une symbiose possible ?”

Projet "Power of the mud"

Réalisé entre 2016 et 2017, le projet Power of the Mud a été élaboré en collaboration avec l'artiste Paul Granjon.

A la suite d'un travail de recherche autour de la fabrication de piles à bactéries à partir de déchets, nous avons conçu ensemble un paresseux robotique alimenté uniquement à l'énergie issue de la boue de la baie de Barry (Pays de Galles).

Cette installation a été présentée au Digital Design Weekend du Victoria & Albert Museum de Londres, en septembre 2017.

Paul Granjon parle également de ce projet sur son site.

Transmettre

Les ateliers et formation art & science visent à inspirer les créatifs et les artistes avec des connaissances scientifiques, et inviter les scientifiques à la création. Il s'adresse aussi bien à des étudiant·es en formation artistique ou scientifique, qu'à des artistes et scientifiques, professionnel·les comme amateur·ices.

Pour les publics non-scientifiques, ce format inclut une initiation à la recherche documentaire de connaissances scientifiques, beaucoup plus abordable que ne le croient régulièrement les non-scientifiques.

Conférence "Six years of creative biology" à ICT-Art Connect

J'ai ainsi présenté mon parcours en 2014 aux partenaires du projet européen ICT-Art-Connect réunis dans les locaux du biolab de Waag Society, à Amsterdam. L'exposé était intitulé “Six years of creative biology”.

Formation art & science "Long-term art"

La formation “Long-term art” a été imaginée avec Cocky Eeek, à destination des étudiant·es en master Art-Science à l'académie royale des arts de la Haye, aux Pays-Bas.

Elle a commencé par un exposé introductif dans lequel j'ai présenté six ans de recherche en biologie créative.

Ensuite, nous les avons invité, pendant quatre séances de trois heures, à repenser une de leur oeuvre d'art pour qu'elle fonctionne à long-terme, sans leur intervention, car potentiellement longtemps après leur mort.

Cette question les invitait à penser leur oeuvre d'art au sens de la durabilité temporelle, et à s'appuyer sur des phénomènes stables et nécessitant peu de maintenance, comme un premier pas vers une démarche plus écologique.

Cette formation s'est déroulée en février et mars 2014.

Formation art & science "S'inspirer des phénomènes"

Cette formation, à destination des étudiant·es en DNAP “image et narration” de l'Ecole Supérieure d'Arts de Lorraine (ESAL) à Epinal, a commencé par une conférence introductive sur le thème de la recherche du merveilleux à l'interface entre art et science, en octobre 2015.

Ensuite, un atelier de deux jours, en janvier 2016, leur a permis d'explorer le fonctionnement de phénomènes qui les fascinent, puis de produire un travail artistique inspiré du phénomène en question. Vous pouvez consulter le compte-rendu de cet atelier.

La formation a été conclue par une journée de suivi individuel, en mars 2016, pour faire le point sur l'avancement des projets et explorer ensemble les prochaines étapes de développement.

Atelier écriture & science "Vous avez dit bizar[b]re ?"

Inspiré de l'atelier “s'inspirer des phénomènes”, l'atelier “Science et écriture”, co-animé avec l'animatrice et écrivaine Amélie Charcosset, invite à nourrir l'écriture créative en s'inspirant des connaissances scientifiques.

En un jour ou deux, les participant·es réalisent que les connaissances scientifiques leurs sont potentiellement plus accessibles qu'illes imaginaient, et qu'elle peut nourrir leur créativité et emmener leur production artistique hors de leurs (éventuelles) pratiques habituelles.

Ce format, centré autour de l'arbre, a séduit les participant·es au Maëlström Fiestival de poésie de Bruxelles, pour la plupart des artistes professionnel·les et amateur·ices.

Atelier écriture & science "Matière, énergie, individu, catégorie"

Il a également inspiré, nourri, et un peu dérouté les professeur·es participant à l'école interdisciplinaire d'automne "Parler un langage commun" à la Maison pour la Science en Alsace, autour des thèmes “Matière, énergie, individu et catégorie.”

Atelier écriture & science "Anthropo-scène"

"Vous nous avez mis en difficulté... sans que ce soit difficile" a témoigné une participante à l'atelier dédié à l'Anthropocène du festival nantais ForumCamp dont voici le programme. Durant deux jours, les participant·es, un mélange d'artistes et de scientifiques professionel·les et amateur·ices, a produit des textes en écho à une problématique environnementale liée à l'Anthropocène.

Atelier art et science "Sable"

Les étudiant·es en DNAP “Image et narration” de l'ESAL à Epinal ont ainsi exploré pendant une journée la thématique du sable au prisme de ce que la science en dit, et produit en fin de journée un travail artistique en écho avec leurs découvertes. Vous pouvez consulter les notes de l'atelier qui s'est déroulé en octobre 2018.

Suite à une première exposition à l'entrepreneuriat par une formation pendant mes études à l'EPFL, j'ai co-écrit un guide de biomimétisme à destination des entrepreneurs en 2013, dans le cadre du projet européen KARIM dédié à l'innovation responsable.

J'ai ensuite travaillé dans des petites structures et des environnements entrepreneuriaux, comme le bureau d'études Greenloop, le studio bruxellois de FoAM, ou encore la start-up ESTEE, en parallèle du développement de ma propre activité de consultant et formateur au seinn de la coopérative d'activité et d'emploi AXALP.

C'est fort de ce bagage que j'ai soutenu les chercheurs de la faculté Environnement Naturel, Architectural et Construit de l'EPFL dans leurs initiatives entrepreneuriales à travers le programme InnoSeed, puis pris la coordination des programmes de soutien à l'entrepreneuriat étudiant de toutes les facultés et collèges de l'EPFL.

Article "De quel entrepreneuriat avons-nous besoin ?"

Entreprendre est un mot très connoté : beaucoup y entendent start-ups faussement cool et déconnectées de la réalité, ou encore grandes entreprises destructrices du vivant et de l'humain.

Et pourtant, de nombreux collectifs, généralement peu médiatisés, montrent qu'entreprendre peut aussi consister à donner vie à des espaces de liberté, d'expérimentation et d'action qui préfigurent et construisent le monde que nous voulons voir advenir.

Quelles sont les caractéristiques de cette deuxième catégorie d'entreprises, que l'on souhaiterait beaucoup plus nombreuses ? J'ai tenté d'en esquisser le portrait.

Article et conférence "Neuf pistes de tarification équitable"

Questionner l'entrepreneuriat peut également mener à questionner le type de transaction que nous construisons entre client et fournisseur. J'ai rassemblé neuf pistes de tarification alternative pour aiguiller celles et ceux qui souhaiteraient sortir de la logique du prix fixe et identique pour tou·tes.

Cette exploration a également fait l'objet d'une intervention auprès des artistes-entrepreneurs en accélération dans le programme STARTS in Motion, en septembre 2020.

Article et interview "Comment bien démanteler ?"

Il devient difficilement contestable qu'une réduction nette de l'activité économique, et notamment industrielle et extractive, est nécessaire si nous voulons sortir de la logique de destruction du vivant dans laquelle nous sommes engagés.

Un entrepreneuriat du démantèlement devient donc nécessaire, et qui semble difficile à imaginer tant tout notre imaginaire collectif nous pousse vers la croissance. Alors, comment bien démanteler ?

Cet article a fait l'objet d'une interview dans la webradio Contre-Temps de l'association Ping, sur le thème “contre-histoire des technologies”, le 17 décembre 2020.

Atelier "Crée ton job de rêve"

Les participant·es au Forum de recrutement de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), ainsi qu'à l'Innovation Night, ont pu, en une heure et demie, réfléchir par le dialogue avec les autres participant·es, aux diverses dimensions de leur job de rêve :

  • qu'est-ce qu'illes aiment faire ?
  • qu'est-ce qu'illes savent faire ?
  • de quoi le monde a-t-il besoin ?

Une fois trouvées ces trois dimension, il leur était offert de les accompagner vers la réalisation économique de ce job de rêve à travers les programmes de soutien à l'entrepreneuriat offerts dans l'école.

Atelier "Offres et demandes"

En octobre 2018, les étudiant·es du programme de soutien à l'entrepreneuriat de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) ont été invité·es à partager entre elleux leurs demandes et leurs offres, afin de tisser les liens dans la communauté.

Ce format a été inspiré de l'intervention de Kate Rich, du Feral Business Coaching Network, à la retraite de FoAM en septembre 2018.

Atelier "Ton problème, nos solutions"

En octobre 2018, les étudiant·es du programme de soutien à l'entrepreneuriat de l'EPFL ont été invité·es à proposer leurs solutions à un problème posé par l'un d'entre elleux, et sélectionné comme pertinent par la plupart d'entre elleux.

Atelier "Pro-action café"

En octobre 2019, la communauté entrepreneuriale gravitant autour de l'EPFL a été invitée à participer à un “pro-action café”, un format d'atelier visant à soutenir collectivement un entrepreneur qui rencontre un problème donné.

Cet atelier a été conçu par l'agence YA+K, qui nous a formé à sa facilitation.

Form'Lab

(à classer: auto-formation ? même si pas à l'ingénierie engagée ?)

Le Summerlab est un atelier coopératif temporaire de 5 jours ouvert à tou·tes. Des noeuds thématiques invitent les différent·es participant·es au croisement et aux échanges.

Avec l'animatrice Amélie Charcosset, nous avons ré-interprété le concept du Summerlab dans pour co-animer un Form'Lab, avec les équipes du réseau national des Maison pour la Science.

Pendant deux jours, les différent·es formateur·ices des Maison pour la Science ont partagé et inventé les un·es avec les autres de nouvelles façon de transmettre la culture scientifique dans l'enseignement primaire et secondaire.

Illes ont également eu l'opportunité de créer du lien et décaler leur regard avec diverses activités créatives, comme des ateliers d'écriture et des poèmes de marche.

Ateliers de planification de scénarios

En janvier 2016, Maja Kuzmanovic et moi avons co-conçu un atelier de planification en scénario pour explorer les futurs pouvant émerger de l'instauration d'un revenu de base inconditionnel. Cet atelier, que j'ai animé, a été co-organisé au studio bruxellois de FoAM, avec le réseau belge pour un revenu de base inconditionnel.

En juin 2016, j'ai conçu et animé un atelier similaire pour le réseau émergent Hackistan, intitulé “Future of changemaking”, dans le but de chercher des convergences entre les différents candidats à l'appel à projet “Changemakers” de la région de Bruxelles-Capitale. Une restitution graphique de cet atelier a été réalisée par Caroline Weiler.

Autres

En octobre 2016, pour mon anniversaire, j'ai partagé un bal du silence avec quelques ami·es, qui, pour certain·es, ne se connaissaient pas encore.

En 2010, j'ai également organisé un jeu de piste dans la ville de Lausanne pour les 18 ans de ma petite soeur. J'ai ensuite organisé un autre jeu de piste pour les participant·es à la retraite expérimentale du collectif “The Hosts”, animé par FoAM.

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  • Last modified: 2021-05-14 13:28
  • by michka